Le calendrier lunaire pour la pêche en 2019
Avr
2019
Pêcher en respectant le calendrier lunaire est une pratique séculaire. Certes, à ce jour, il n’est pas scientifiquement possible de démontrer une quelconque relation entre les différentes phases lunaires et la vie aquatique. Pour autant, nombre de pêcheurs expérimentés s’accordent à dire qu’ils font de bien meilleures prises en se calquant sur le cycle de la lune.
La théorie solunaire de John Alden Knight
John Alden Knight est un américain à qui l’on doit la théorie solunaire. Dès 1926, ce pêcheur chevronné remarque que ses prises sont bien meilleures lors de certaines phases lunaires. Plusieurs années d’observation viennent confirmer ses premières constatations. Il en tire donc la conclusion que le soleil et la lune ont une influence directe sur l’activité des êtres vivants, en particulier sur la vie aquatique. Il élabore alors la théorie « solunaire » à partir de laquelle sont établies des tables du même nom. Ces dernières permettent d’anticiper :
- les périodes d’activité majeures durant lesquelles les poissons sont les plus actifs. Elles correspondent à deux ou trois heures de la journée ou de la nuit, au moment où l’astre lunaire est, soit au zénith, soit à l’opposé. Pour les pêcheurs, il s’agit évidemment des moments les plus propices pour effectuer de belles prises ;
- les périodes « mineures » qui se situent au moment du lever ou du coucher de la lune ou du soleil. Elles sont de fait bien moins importantes en terme de durée que les périodes majeures. Toutefois, durant celles-ci, l’activité de la vie aquatique est plus soutenue qu’à l’accoutumée, et ce, aussi bien en eau douce qu’en mer.
De manière générale, plus la lune et le soleil se trouvent à proximité de notre planète, plus leur influence est importante. Cela signifie donc que les activités des poissons les plus fortes sont au moment de la pleine lune, mais également au moment de la nouvelle lune (l’astre n’est pas visible depuis la Terre).
Soulignons que le fondement des tables solunaires ne repose sur aucune étude scientifique. En revanche, elles sont le fruit d’innombrables observations. C’est d’ailleurs tout à fait comparable au principe d’agriculture biodynamique.
Comment pêcher avec la lune ?
Les premières tables solunaires ont été publiées en 1934 aux Etats-Unis. Cinq ans plus tard, elles sont adoptées outre-Atlantique et paraissent en France. Depuis, ces tables sont éditées chaque année. Elles ont surtout été adoptées par bon nombre de passionnés de la pêche dans l’Hexagone et à travers le monde.
Les meilleurs moments pour la pêche
Selon la théorie de John Alden Knight et les tables lunaires en découlant, il est donc préférable de pêcher durant les périodes d’activité mineures, c’est-à-dire, au moment où le soleil et la lune se couchent et se lèvent. La durée de celle-ci est relativement courte puisqu’elle est d’environ une heure. Avant et après ce moment particulier de la journée, il ne faut pas comprendre, comme on l’entend parfois, que les poissons sont inactifs. Ils sont effectivement actifs. En revanche, ils le sont davantage durant ce créneau bien particulier.
Il en va d’ailleurs de même lors des périodes d’activité majeures. Cette fois, leur durée étant supérieure, deux heures en général, trois heures parfois, il est possible de faire de belles parties de pêche.
Il faut ajouter également qu’un alignement lune, terre et soleil stimule la vie aquatique. Si cela concorde en plus avec une période majeure, cela s’annonce particulièrement prometteur pour le pêcheur.
Tables solunaires : est-ce efficace ?
Si vous ne vous êtes jamais soucié de l’influence de la lune lors de vos parties de pêche, il est possible que vous soyez dubitatif. Pour vous convaincre de son efficacité, il suffit de faire vous-même vos propres observations. Pour cela, rien de plus simple puisque vous n’avez qu’à noter vos prises durant vos différentes parties de pêche. Pour chacune, pensez à noter si elles coïncident (ou non) avec l’une des périodes favorables indiquées par les tables solunaires. Au bout d’un an, faites un comparatif de vos différentes prises pour en tirer vos propres conclusions.
A noter que pour une interprétation juste de vos observations, vous devez également tenir compte des nombreux autres facteurs à même d’influer. Cela peut être par exemple le coefficient de marée si vous pêchez en mer, la météo (pluie, soleil de plomb) ou encore le vent.