nœuds marins

7 nœuds marins à connaître absolument

S’amarrer, remorquer, brider une écoute, sans avoir la prétention de devenir un grand marin, il est essentiel de connaître les indispensables. En huit, de grappin ou encore de cabestan, le point sur les sept nœuds marins incontournables avant de prendre la mer.

Le nœud en huit

Le nœud en huit (nœud flamand ou de huit) est un nœud d’arrêt à la fois simple à réaliser et à défaire. Il se révèle utile dans bien des occasions, par exemple pour :

  • éviter à un cordage de s’effilocher ;
  • s’amarrer en urgence ;
  • donner du poids ou volume à l’extrémité d’une écoute pour éviter qu’elle ne file à travers les poulies ou anneaux ;

Enfin, il existe un moyen mnémotechnique pour réaliser ce nœud : former une tête de pirate avec l’extrémité de la corde, lui tordre le coup et lui crever l’œil.

Le nœud de chaise

Egalement nommé nœud de bouline, le nœud de chaise permet de former une boucle (ou œil) qui ne coulisse pas. Il est fort utile sur un bateau, notamment pour l’attache des voiles ou à un taquet d’amarrage.
Ne pouvant donc être défait quand il est sous tension, il présente également la particularité d’être très résistant.

S’il existe plus d’une manière de le réaliser, traditionnellement, on se réfère au moyen mnémotechnique suivant : »Le serpent sort du puits, tourne autour de l’arbre et retourne dans le puits. »

Le nœud plat

Parfois nommé nœud d’Hercule, le nœud plat présente comme principal intérêt sa simplicité de réalisation.

C’est un bon nœud d’assemblage permettant de réunir deux cordages au diamètre identique. Dans le cas contraire, il peut avoir tendance à glisser quand il est en tension. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il devrait davantage être employé comme nœud provisoire. Paradoxalement, trop serré, il est terriblement difficile à dénouer.

Le nœud de cabestan

Le nœud de cabestan est un nœud d’accroche parmi les plus courants. Il n’est toutefois sûr que lorsqu’il est en tension permanente. En cas d’à-coups, il a tendance à glisser.

Egalement connu sous les appellations de « nœud de batelier » et de « deux demi-clés à capeler », il s’utilise donc comme cordage tendu de manière permanente et accroché à une partie fixe. Cela peut être pour l’amarrage à une bite ou pour arrêter un pare-battage. Dans ce dernier cas, il est préférable de le sécuriser avec une demie boucle.

Le nœud de grappin

Le nœud de grappin est un nœud d’amarrage qui sert généralement à attacher un cordage à un anneau. En effet, celui-ci présente plusieurs caractéristiques fort intéressantes :

  • très simple à réaliser ;
  • résistant et sûr : celui-ci ne glisse pas ;
  • n’abîme pas ce qu’il serre.

En revanche, il peut se révéler très difficile à défaire, ce qui le rend parfait pour relier une ancre à une ligne de mouillage. Cela lui vaut d’ailleurs l’appellation de nœud d’ancre.

Le tour mort et deux demi-clés

Le tour mort et deux demi-clés est très proche du nœud de grappin mais s’en distingue en raison de caractéristiques différentes :

  • réalisation rapide et possible même sous tension, ce qui en fait un nœud d’urgence ;
  • facile à dénouer, même si le cordage est sous tension ;
  • résistant et sûr.

Le tour mort et deux demi-clés est donc davantage destiné à la fixation d’un pare-battage, à l’attache d’un cordage à un anneau de quai ou encore à l’amarrage d’un bateau.

Le nœud pomme de touline

Le nœud pomme de touline n’est pas seulement élégant. Il a également une fonction particulière, celle d’alourdir temporairement et de manière significative une amarre ou un root qui est ensuite bien plus aisé à lancer.

Le nœud pomme de touline ou nœud poing de singe est par contre l’un de ceux qui demande un peu de pratique avant de pouvoir le réaliser convenablement. Sa réalisation étant aujourd’hui plus esthétique qu’autre chose, elle peut se faire en s’aidant d’une bille centrale.

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